Des bonnes raisons pour la 13e rente AVS
Texte officiel de l’initiative
La Constitution est modifiée comme suit :
Art. 197, ch. 12
12. Disposition transitoire ad art. 112 (Assurance-vieillesse, survivants et invalidité)
1 Les bénéficiaires d’une rente de vieillesse ont droit à un supplément annuel s’élevant à un douzième de leur rente annuelle.
2 Le droit au supplément annuel prend naissance au plus tard au début de la deuxième année civile suivant l’acceptation de la présente disposition par le peuple et les cantons.
3 La loi garantit que le supplément annuel n’entraîne ni la réduction des prestations complémentaires ni la perte du droit à ces prestations.
Les chiffres le prouvent : une 13e rente AVS est nécessaire et possible!
Renforcer l’AVS est un bon calcul pour presque tout le monde en Suisse. Car dans l’AVS, les employeurs paient la moitié des cotisations. L’AVS affiche des coûts stables et faibles. Tous les revenus vont directement aux bénéficiaires de rentes – aucune banque, aucun intermédiaire ni aucun actionnaire ne gagne de l’argent au passage. En outre, les très hauts salaires paient une partie de nos rentes. Leurs bonus se chiffrant en millions sont soumis à l’AVS – sans que ces gens reçoivent une rente plus élevée.
À long terme, une 13e rente AVS ne coûterait que 80 centimes par jour aux travailleurs et travailleuses. S’il fallait économiser le même montant à titre privé – par exemple via le 3e pilier –, cela reviendrait trois fois plus cher. Pour autant qu’on puisse se le permettre.